Nos paradigmes et nos habitudes vont-ils changer après ce confinement ? Nous verrons bien, mais il serait dommage de ne pas en ressortir plus forts, individuellement et collectivement

Puissent ces ouvrages nous y aider et nous le rappeler chaque fois que nous les lirons et dialoguerons avec eux, comme avec de bons et précieux amis.

𝗕𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲,
𝗲𝘁 𝗻’𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝘃𝗼𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 !

Le meilleur pour la fin ? Difficile à dire, mais ce thème est passionnant : de la recherche de la perfection jaillit souvent la surqualité. Il semble que nous adorions la pression : lorsqu’elle ne vient pas des autres, nous nous la créons tout seuls. La surqualité est épuisante parce qu’elle exige des efforts démesurés au regard du résultat obtenu, ce coûteux décalage entre « qualité produite » et  « qualité perçue ». La surqualité devient alors incompréhension et frustration. Attention, ces propos et ce livre ne sont pas une éloge de la sousqualité , un autre fléau, seulement une invitation à la nuance. Si vous en êtes déjà convaincu.e et adepte, alors faites-en profiter votre entourage, notamment vos collaborateurs.

Vivez heureux, même imparfaits 😊

Demain, la synthèse de cette sélection d’ouvrages qui aura duré 55 jours.

Pour l’avant-dernière suggestion, voici un merveilleux conte philosophique, qui fait écho à cette citation de Montaigne : “Ma vie a été pleine de malheurs terribles, dont la plupart ne sont jamais arrivés”. Chacun.e d’entre nous est un.e biographe, du grec bios (vie) et graphô (écrire) : nous avons la liberté et les ressources pour écrire notre propre histoire, notre légende nous dit l’ouvrage. Il ne tient qu’à nous de repousser nos limites, défier l’incertitude, relever de nouveaux défis, et en révéler les trésors. Le confinement a été un moment marquant, qu’il serait dommage de remiser pour mieux l’oublier. Et si nous profitions du déconfinement pour nous autoriser à écrire de nouvelles pages de notre histoire, qui viendront enrichir les précédentes ? Osons.

C’est une énigme : comment un livre aussi pertinent sur la vente n’est pas traduit en français ? Mais j’ose : bien qu’en anglais, il fait quand même partie de cette sélection et je m’en excuse auprès de ceux et celles qui ne le décoderont pas. Quel dommage ! Le SPIN selling est une formidable démarche de vente, efficace et éthique, dont l’objectif consiste à présenter son produit (service) comme une solution à des problèmes que l’acheteur potentiel ignore ou dont il sous-estime l’importance. C’est la magie du fameux questionnement SPIN dont ce livre nous dévoile les arcanes. Pratiquez-le et votre performance commerciale s’en trouvera sensiblement améliorée, garanti !

Comment accélérer sa croissance (growth) en mixant (hacking) différentes techniques digitales dites e-marketing (site internet, blog, newsletter, réseaux sociaux) ? Cet ouvrage aborde une problématique complexe, le marketing digital, de manière simple et concrète. L’auteur teste une idée auprès d’un marché cible, gratuitement ou presque : un market testing indispensable avant d’investir des ressources plus importantes, notamment temps et argent. Né au début des années 2010, le Growth Hacking se substitue parfois aux techniques commerciales traditionnelles, mais le plus souvent, il les complète et les booste.

Lorsqu’on exagère l’importance de certaines difficultés, on se complique la vie, et il n’en faut pas plus pour avoir le moral en berne… Dans ces moments-là, il peut être salutaire de penser aux personnes qui sont confrontées à des défis d’une toute autre ampleur, et dont la résilience ne peut qu’être source d’admiration ! Les défis dont il est question dans ce livre sont d’abord physiques, le handicap, avant d’être mentaux : qu’ont-ils décidé d’en faire ? La façon dont ils parviennent à transformer leur invalidité en victoire sur la vie inspire un profond respect et nous aide subitement à voir nos petites difficultés pour ce qu’elles sont : « petites ».

Les auteurs ont écrit ce livre avec un objectif en tête : challenger les idées établies dans la création et la gestion d’une entreprise. Ils n’arrivent pas toujours à convaincre du bien-fondé de leurs postulats, ce qui ne signifie pas qu’ils ont tort : tout dépendra des convictions de chaque lecteur. Cet ouvrage a le mérite de sérieusement interroger nos certitudes sur la croissance, les expériences, les prévisionnels, les réunions, les erreurs… Après tout, c’est ce que l’on attend d’un livre « out of the box ». Ici, on est servi, tant sur le fond que sur la forme, avec des illustrations parfois perturbantes.

Il n’est pas certain que Google ferait mieux à votre place, mais il est probable qu’il ferait différemment. Selon votre secteur, ce livre imagine ce que donnerait la méthode Google dans la façon de repenser les modèles économiques traditionnels. Cette démarche impose évidemment le respect lorsque l’on voit l’incroyable succès de cette entreprise, créée il y a 21 ans seulement. Les extrapolations sectorielles ne sont pas transposables à toutes les entreprises, et certains exemples sont très « made in US » mais l’ouvrage a le mérite de challenger l’imaginaire et de favoriser la créativité. Utile.

L’approche processus ne permet pas seulement d’identifier et de modéliser les fonctions-clés de l’entreprise pour optimiser chacune, puis le fonctionnement de l’ensemble. Elle favorise et nourrit également une culture de l’amélioration continue au sein de l’organisation. L’objectif final est la satisfaction-client dont on ne rappellera jamais assez l’importance : un client satisfait est en effet fidélisé, il revient acheter, et il recommande l’entreprise. Cette optimisation et cartographie des processus amène la plupart du temps à la certification ISO 9001, laquelle n’est finalement que la cerise sur le gâteau.

De la légèreté en ce nouveau dimanche de confinement, avec la présentation d’une démarche également connue sous le terme de carte heuristique. Contrairement à des idées retranscrites de manière verticale, les unes après les autres, process rigide et limitant, le mind mapping invite à dessiner un arbre dont les branches et leurs ramifications représentent les idées et leurs développements. La méthode colle plus fidèlement à la pensée, qu’il faut laisser se répandre de manière désordonnée, afin d’en retirer toute la créativité.

Il existe des principes qui perdurent malgré le temps, les mutations, les technologies. Les 8 attributs des entreprises qui excellent, expliqués dans ce formidable livre de bientôt 40 ans, ont gardé toute leur jeunesse et pertinence. Agir, écouter, innover, motiver, guider, focaliser, simplifier, respecter, ou comment des concepts-clés deviennent des réalités quotidiennes et des facteurs de réussite. Certains fondamentaux sont aussi évoqués dans “De la performance à l’excellence” en J+3 et “L’avantage concurrentiel” en J+22. On aimerait presque que le confinement dure pour goûter toute la saveur de ces superbes ouvrages.

Faire les choses avec plaisir et motivation plutôt que contraint et forcé : idéal pour sublimer nos quotidiens. Alors, comment passer de “je dois faire” à “je veux faire”? En sachant trouver le bon côté des choses : il existe toujours, y compris dans des tâches apparemment insipides (voir “Vivre” en J+18). L’enjeu est majeur à titre personnel, il l’est aussi pour l’entreprise : quel manager n’a pas rêvé de salariés motivés ? Or, leurs sources de motivation évoluent, la carotte et le bâton laissant place à la quête de sens, la recherche d’autonomie, le désir de progrès individuel. En sachant les favoriser, le manager récoltera le précieux fruit : leur motivation.

La procrastination génère improductivité et souffrance. Remettre toujours à plus tard, quand on aura le temps, quand les circonstances seront meilleures, ou autre bonne raison, ne résout pas le problème mais l’aggrave. Le Kaizen, plus connu sous le terme « approche des petits-pas » est une formidable solution à la procrastination. Avancer mètre après mètre, jour après jour, même de manière modérée, génère à la longue des résultats remarquables. « Rome ne s’est pas faite en un jour » dit le dicton, il en sera de même de vos plus grands projets dont la concrétisation pourrait bien reposer sur la méthode Kaizen. Les petits ruisseaux font les grandes rivières…

On dit souvent que le bon sens commun n’est pas pratique commune, comme on peut penser que la croyance collective n’est pas toujours la réalité. Justement, ce livre propose de bousculer certaines certitudes, en les abordant sous un nouvel angle. Par exemple celles liées à la réussite financière, avec des affirmations frôlant la provocation comme «votre maison n’est pas un actif» ou encore «les épargnants sont des perdants». Chacun.e se fera son opinion, mais les leçons d’éducation financière proposées par ce bestseller ont le mérite de rendre simple ce qui est souvent compliqué, comme de challenger certaines de nos certitudes.

Je vous propose chaque jour, depuis le début du confinement, un livre dont la réputation n’est plus à faire ou que je suppose être utile à tout dirigeant : voici la sélection animée des 20 derniers ouvrages.

La synthèse animée des 20 premiers ouvrages est disponible sur LinkedIn.

Demain, je poursuivrai mes suggestions.
Merci de votre intérêt.

Après Steve Jobs en J+23, voici une autre biographie, celle d’un dirigeant, pas encore 50 ans mais mondialement connu pour certaines de ses entreprises, notamment Tesla, Space X et Paypal. Ce livre retrace le parcours d’un chef d’entreprises hors du commun, dont la vision n’est pas mondiale, ce serait étriquée, mais multi-planétaire ! Comment un individu peut-il concurrencer des états dans des secteurs comme l’espace, voire l’automobile ou les banques ? Fascinant. C’est pourquoi on oubliera volontiers les frasques de l’individu pour ne retenir que son génie et sa vision du XXIème siècle.

Dernier volet sur la méditation, à l’attention des sceptiques : ils sont nombreux, logique dans notre culture. Ils peuvent aborder la méditation sous un autre angle, celui d’un exercice au développement de l’attention, cette faculté si précieuse dont Simone Weil disait qu’elle était « un miracle à la portée de tous à tout instant ». La méditation nous fait profiter de l’ici et maintenant et, mieux, facilite la maîtrise de notre dialogue intérieur, pas toujours bienveillant avec nous-même. Cette pleine conscience lève nos freins et libère nos potentiels, elle nous aide à mieux apprécier les choses, les gens, le monde, la vie. Un livre profond et inspirant… malgré une fin entachée de religion, comme si la spiritualité ne pouvait s’en extraire : pénible.

Les décideurs que sont les dirigeants aussi méditent : c’est ainsi que la méditation avait été exposée le weekend dernier. Continuons avec l’auteur le plus populaire en France sur ce sujet, dont ce bestseller mérite d’être mentionné. Il vous présente la méditation en pleine conscience sous un angle simple, clair, positif bien sûr, un détachement dans un quotidien hyperconnecté, où l’urgence et l’immédiateté priment. Cette pression devient usante à la longue, d’où l’intérêt à s’en libérer de temps à autre, pour se retrouver et se ressourcer. C’est cela la méditation, inutile de vouloir la rendre plus compliquée qu’elle n’est. Une simple bulle de calme et de sérénité, et ça fait beaucoup de bien !

L’accompagnement du changement nécessite des outils, en voici une belle boîte. Le manager doit avoir à sa disposition plusieurs instruments, parce ce que l’un peut fonctionner avec certaines personnes mais se montrer inopérant avec d’autres. D’où l’intérêt d’une palette riche, capable d’accompagner le changement, non seulement individuel mais également collectif. Les méthodes et outils présentés dans ce livre permettent de mieux comprendre certains évènements sociaux récents comme les gilets jaunes ou la réforme des retraites, ainsi que la difficulté à les contenir. Éclairant et instructif.

Après l’art de la dialectique d’hier, place aujourd’hui à l’art du pitch, une autre arme redoutable en matière de vente. Ce terme signifie résumé, synopsis, synthèse, executive summary. Comment dire en quelques phrases l’essentiel, de manière claire et efficace. Pensez à la bande annonce d’un film, destinée à vous donner envie d’aller voir le film. Parfois, on devrait même se limiter à la seule annonce, non ? Bref, Klaff a levé des centaines de millions de dollars de financements pour les entreprises, et, fort de son expérience, a décidé de modéliser sa méthode. Structurée, innovante, accessible, à pratiquer consciencieusement pour en acquérir la maîtrise, comme pour tout.

Ce n’est pas le livre le plus simple à lire de la sélection, certains pourraient même lui reprocher son contexte : le XIXe siècle ! Pourtant, la récompense est à la hauteur de l’effort, celle de comprendre les stratégies argumentaires des grands orateurs (adversaires, politiciens, vendeurs…) pour, si besoin, mieux s’y adapter. Sur le registre professionnel, cet essai sur la dialectique aidera à développer son habilité à mieux vendre celui.celle qui se donnera le temps d’en comprendre les arcanes, et plus important encore, d’en maîtriser les subtilités par la pratique.

Le choix aurait pu porter sur « Les salariés d’abord, les clients ensuite ». Dans l’ouvrage retenu, il est encore question de leadership, cette capacité d’un chef à créer l’adhésion de son équipe autour d’un projet et de son mode de pilotage. Son titre fait référence à l’armée américaine, où les officiers mangent en dernier. Au-delà de l’anecdote, l’auteur démontre, via de nombreux exemples, l’efficacité d’un environnement bienveillant et assertif, où le leader sait créer une communauté unie, galvanisée par un fort sentiment d’appartenance. Les neurosciences apportent un éclairage intéressant sur une problématique qui brille par sa complexité.

Après « Qui a piqué mon fromage ? » (J+9), Johnson s’associe à Blanchard pour éditer un livre très populaire sur le management. Leur approche se résume à « comment répondre simplement à un problème complexe ? ». En matière de gestion des ressources humaines, il y a du travail. Or, ce petit livre démontre qu’ils y parviennent avec de multiples conseils efficaces et anecdotes croustillantes. Productivité et épanouissement ne sont pas antinomiques, à la condition d’intégrer certaines méthodes managériales comme des objectifs, des félicitations et des recadrages, chacun en mode « 1 minute ».

Difficile de traiter le développement personnel sans aborder la méditation. Mais comme on lui colle vite des étiquettes peu valorisantes, notamment ceux qui ne s’y sont jamais essayés, autant la présenter comme une pratique adoptée par un nombre croissant de dirigeants d’entreprises et managers d’équipes. Normal : elle invite à l’introspection, au calme, à la sérénité, elle est un retour à soi et à ses valeurs, elle aide à prendre conscience de tout ce que l’on a mais que l’on oublie parfois d’apprécier. C’est une bulle d’oxygène et de bonheur. À pratiquer sans modération, nous y reviendrons plus en profondeur le weekend prochain.

En ce nouveau weekend de confinement, laissons de côté les réflexions d’ordre professionnel, pour privilégier celles plus personnelles. Et pourquoi pas en revenant loin en arrière, afin de profiter des pensées de Sénèque, menées quelques mois avant son suicide contraint. Cette sélection de 24 lettres sur 124 nous amène sur des chemins bien contemporains : le temps, l’intériorité, les valeurs, l’assertivité, l’humilité, l’amitié, le bonheur…. Finalement, n’avons-nous pas déjà tout ? « Il nous manque l’art de recevoir, simplement recevoir ce qui nous est partout donné » (Christian Bobin).

Difficile de cerner l’impact futur du covid-19 sur nos modèles économiques, d’où l’intérêt à envisager plusieurs scénarii (voir le livre suggéré hier). Pour autant, la probabilité est forte que beaucoup exercent un contrôle plus rigoureux de leurs coûts, notamment ceux à caractère fixe. Parallèlement, la génération de revenus moindres mais récurrents pourrait devenir une priorité de CA. D’où l’intérêt de l’hameçonnage (hook en anglais) traitant des habitudes évoquées en J+16 avec “Le pouvoir des habitudes” et appliqué dans ce livre à l’environnement professionnel. Une solide piste de réflexion pour les dirigeants souhaitant réduire leur dépendance.

Un titre prédestiné avec l’incertitude actuelle, laquelle pourrait devenir, encore plus qu’avant, une composante majeure dans les réflexions stratégiques et les prises de décision des dirigeants. À partir d’un concept simple intitulé 3.14 (3 piliers pour 14 directions), ce livre se veut didactique et pragmatique. Les nombreux exemples d’application pratique permettent à chaque entreprise, selon son secteur d’activité, de trouver « chaussure à son pied ». À nouveau un ouvrage inspirant à ces temps de confinement forcé pour beaucoup.

Le covid-19 était peu ou pas prévisible, ses conséquences encore moins. Évidemment, les gourous ne manqueront pas de s’inscrire en faux avec cette hypothèse, c’est tellement facile après coup. Revenons-en à l’essentiel : la théorie du Cygne noir développée par Taleb postule qu’un évènement rare peut avoir, s’il se réalise, des conséquences considérables et exceptionnelles. Vouloir rationnaliser le phénomène est du temps perdu, mieux vaut répondre à la question : « et maintenant ? ». Un formidable écho au livre « Qui a piqué mon fromage ? » (voir J+9) : face à un problème, les humains blâment lorsque les souris cherchent une solution. Aidons nos clients à développer leur résilience.

Si une nouvelle entreprise doit réussir son “démarrage”, l’entreprise existante doit elle réussir son “redémarrage” avec l’épisode covid-19. Pour beaucoup, le défi de taille, auquel ce livre propose des pistes concrètes. Né du milieu industriel, le «lean» privilégie la simplicité et l’innovation continue, mais aussi une grande souplesse décisionnelle, seule capable de s’adapter à l’incertitude qui s’annonce. Notons dans la mesure de la performance, une nouvelle approche de la comptabilité analytique, qui préfigure, peut-être, de l’évolution de l’offre des cabinets dans un environnement déréglementé et plus concurrentiel.

Contrairement à une affirmation banalisée, nous ne manquons pas de temps pour exécuter un travail donné, nous décidons de l’allouer à d’autres tâches. Sans que celles-ci soient toujours plus importantes, bien au contraire. D’où la nécessité d’apprendre à dire « non » plus souvent, à éviter le piège des futilités, à déléguer chaque fois que possible, à gagner en productivité grâce au numérique, etc. Avec au final, plusieurs centaines d’heures gagnées par an. Précieux, non ?

Après la «Priorité aux priorités» de Covey (J+2), voici un autre best-seller sur l’art de gérer son temps et ses priorités. Une traduction mot-à-mot du titre anglais pourrait donner «Faire les choses qui doivent être faites» et rappellerait alors la nécessité de réaliser ce qui est important, indépendamment de notre envie du moment. Cette capacité à créer des routines (voir «Le pouvoir des habitudes» en J+16) tout en sachant les rendre intéressantes (voir «Vivre» en J+18) est au cœur d’une gestion intelligente du temps dont nous savons combien il est rare et précieux.

Difficile de ne pas citer ce livre tiré à plus de 20 millions d’exemplaires : 7 habitudes pour passer de la dépendance à l’indépendance, puis à l’interdépendance (l’auteur avait été évoqué en J+2 concernant la 3^ème habitude : priorité aux priorités). Cet ouvrage est un autre compagnon de route, invitant à une profonde réflexion sur soi et ses modes de fonctionnement. tant sur sa vie privée que professionnelle : les 2 ne sont jamais vraiment distinctes pour un dirigeant ! Particulièrement de circonstance en ces temps d’incertitudes.

Préfacé par Christine Lagarde, écrit par la n°2 de Facebook, ce livre plébiscite un plus grand nombre de femmes dirigeantes, afin que l’entreprise s’enrichisse d’inspirations nouvelles, d’authenticités analytiques, de nuances additionnelles. Cet ouvrage rappelle une évidence : des différences individuelles nait la richesse collective. Ce postulat sociétal vaut également pour l’entreprise. Un livre militant, énergique, force de proposition, drôle, à savourer sans modération

« Les décisions les plus importantes que vous prenez ne sont pas les choses que vous faites, mais les choses que vous décidez de ne pas faire ». Une citation parmi d’autres de ce génie, dont la vie est contée dans cette belle biographie, écrite de son vivant. Elle illustre remarquablement les concepts de vision et d’innovation de ce dirigeant hors du commun, sans éluder un facteur chance, souvent présent dans les plus belles réussites.
Passionnant et inspirant.

Après la synthèse d’hier, reprenons la sélection et rebasculons dans la sphère professionnelle avec ce classique de la stratégie des organisations : comment faire mieux que ses concurrents ? En adaptant l’offre de l’entreprise aux 5 forces de son environnement : clients, fournisseurs, compétition actuelle, nouveaux entrants et produit de substitution. Une approche centrée « chaîne de valeurs » que tout dirigeant devrait assimiler et mettre en œuvre au sein de son organisation, quelle que soit sa taille.

Je vous propose chaque jour, depuis le début du confinement, un livre dont la réputation n’est plus à faire ou que je suppose être utile à tout dirigeant.

La synthèse animée des 20 premiers ouvrages est disponible sur LinkedIn.

Demain, je poursuivrai mes suggestions.
Merci de votre intérêt.

Quel titre bizarre, pour un livre qui ne l’est pas. Il rappelle les vertus du lever-tôt, que bien des grands noms ont encensé, quel que soit leur domaine : musique, peinture, écriture, sport, business… Selon l’auteur, optimiser les premières heures de sa journée, c’est instruire son humeur, positiver les évènements, bonifier ses interactions, apprendre à vivre en pleine conscience le moment présent. Bref, se mettre dans de bonnes conditions pour profiter de sa vie : beau challenge !

Respect ! Comment peut-il en être autrement face au parcours de cet homme et les horreurs vécues. Il explique comment certaines personnes peuvent vivre des moments d’extase, y compris lorsque les conditions sont inhumaines. Comme celui d’hier, cet ouvrage invite à réfléchir au sens que nous donnons aux évènements qui façonnent notre vie, qu’ils soient moments d’intenses bonheur ou de profondes difficultés. Ce n’est pas ce qui nous arrive qui est important, mais comment nous le vivons : « maître de mon destin, capitaine de mon âme » écrivait déjà Henley.